EDITEUR IMPRIMEUR à LIMOGES
SUPERBE ENTETE
VOIR HISTORIQUE
DESCRIPTION
ANNEE 1836
FORMAT A4
FEUILLE DOUBLE
A ETE PLIEE
PAGE 1 FACTURE AVEC GRANDE ENTETE ET PAGE 3 ENTETE ET LETTRE COMPLETE ET SIGNEE
A ETE PLIEE
CACHETS POSTAUX LIMOGES ET CARPENTRAS ET CACHET COMMERCIAL DE L IMPRIEUR
PETITES DECHIRURES BORD DROIT EN PARTIE BASSE
DOCUMENT EN CONDITION COURANTE ET TRES FRAIS
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE SUR CET IMPRIMEUR
HISTORIQUE SUR Martial Ardant et Fil
SOURCES
https://elec.enc.sorbonne.fr/imprimeurs/node/24281
EXTRAIT
ARDANT Antoine, *Eugène
Nom: ARDANT Prénom: Antoine, *Eugène Date de début d'activité: 16/06/1840 Adresses professionnelles: Rue des Taules Ville - Département: Limoges (Haute-Vienne) | |
Informations personnelles:
Il est né à Limoges le 22 décembre 1810. Il est le deuxième des quatre fils de l'imprimeur Martial Ardant (1784-1861), spécialisé dans la littérature pour la jeunesse. Martial Ardant était installé à Limoges depuis 1807, héritier par sa femme des imprimeurs locaux Chapoulaud.
"Eugène Ardant a fait de bonnes études, a beaucoup voyagé et il a épousé une demoiselle de la famille la plus riche de Limoges", note le rapport du Préfet en 1840.
Il meurt en 1885.
Informations professionnelles:
Son père lui a transmis ses brevets de typographe et de libraire le 14 décembre 1837. Il demande un brevet de lithographe "pour apporter de notables améliorations aux nombreux ouvrages [qu'ils éditent], pour la plupart, destinés à la classe de la société la plus nombreuse et la moins fortunée." Ces brevets, au nom d'Eugène Ardant permettent en effet à la société Ardant frères, créée en septembre, de continuer à se développer. Il souhaite bientôt pouvoir transporter ses presses et notamment une presse hydraulique sur les bords de la Vienne à L'Isle, village distant de 3 km du centre de Limoges. La discussion avec l'autorité administrative dure longtemps car les succursales sont interdites, la seule solution étant d'accorder un brevet à Louis Ardant, le frère ainé d'Eugène, pour L'Isle.
Eugène et son frère Louis (1808-1863) se sont associés en 1837. Leurs frères Ferdinand et Firmin (1822-1908) rejoignent l'association entre 1850 et 1858 ; l'imprimerie entretient alors 2 presses mécaniques et 11 ou 12 presses à bras, selon l'annuaire d'Eugène Gauthier. La socité Martial Ardant possède aussi une fabrique de cartons, une autre de papier, une fonderie, un atelier de stéréotypie et fait travailler plus de 20 relieurs indépendants à Limoges. Les deux frères cadets décident ensuite de créer leur propre maison, F. F. Ardant frères. Les deux entreprises finissent par se réunir en 1882, sous l'appellation Eugène Ardant et Cie, sous la direction d'Eugène et de son fils Georges.
Martial Ardant frères impriment principalement des livres religieux, des livres de prix et des ouvrages de colportage, pour son propre compte, mais aussi pour d'autres comme Anner André à Troyes ou Gauthier à Lyon. À partir du milieu des années 1850, face à la concurrence, l'entreprise fait le choix d'une production industrialisée d'ouvrages à bas prix, donc de moindre qualité : en 1844, ils imprimaient déjà "800 000 volumes au moins". Selon le genre et le prix, ces ouvrages sont reliés en basane ou reçoivent des cartonnages de percaline ou de papier, ornés de plaques dorées. Si la reliure est exécutée à Limoges, la réalisation des papiers et médaillons de couverture est sous-traitée à des imprimeurs lithographes parisiens.